3.9.22

Rêverie

La langue étincelle la peau, quand tu me prends, mon amour, les langues se prennent et, sans mots, se dit tout

Les corps sont lents, la lueur du jour se fait ombre, tu me regardes dedans, je me soumis à toi tendre et douce

Voilà la rêverie des nuits de fièvre, on se penche sur la possibilité, on la vit, on la fait verité et mensonge

Bien que je méconnaissse ton corps, cet objet muet dont je songe, ma voix te fait désire et plaisir, à toujours, mon pauvre cynge


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