La langue étincelle la peau, quand tu me prends, mon amour, les langues se prennent et, sans mots, se dit tout
Les corps sont lents, la lueur du jour se fait ombre, tu me regardes dedans, je me soumis à toi tendre et douce
Voilà la rêverie des nuits de fièvre, on se penche sur la possibilité, on la vit, on la fait verité et mensonge
Bien que je méconnaissse ton corps, cet objet muet dont je songe, ma voix te fait désire et plaisir, à toujours, mon pauvre cynge
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