18.7.22

Rêverie

Comme Daudet entre deux rochers, ses yeux au vol des mouettes, je me pose au soleil entre terre et terre. La mer me manque. La ville m'agace,  la rivière me fatigue. J'ai besoin d'égarement, je me sens loin de l'authenticité des choses vivantes. Ton absence me prend en paix, pas en souffrance. Tout m'est égal. La vie est une fuite pour un je-ne-sais-quoi qui est contemplation, pure contemplation du temps qui passe. Comme Daudet je me laisse emerveiller par le néant, par la simple rêverie de mon âme peut-être libre, dans le soulagement de ton apparition.


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