plus un mot ne devrais-je dire
arrête,
arrête le char des amours,
je fermerai mes lèrves,
puisque mes mots ne te plaisent plus
.
j'entends déjà les tambours
c'est pour moi qu'ils parlent
des anciennes îles fourrées de velours
des racines au bois de mes jeunes jours
.
ils sont cassées, mes liens
elles sont vides, mes veins
il ne me reste que mes folles et frêles mains
allongés sur le passé, enfoncées dans la terre
.
voilà que tu me fais ton aveu
lettre a lettre je l'enttends maintenaint
il faudrait l'avoir dit plus tôt
que je t'agaçais si profondément
que nous ne sommes plus le sable et l'eau
dans le même ancient rituel d'amour
certes, je me suis perdue dans tes chemins
et je n'ai jamais fait qu'éviter
que tu te plongeais dans la fin
.
dans cette lutte, j'ai méconnu les signes
et pourtant ils étaient tous là
Il n'y avait que mon amour, tu sais?
Il n'y avait que ta paix et ton plaisir.
Mais je ne pourrias savoir que te t'agaçais
Îvre et folle, aveugle et légère,
je te poursuivais,
je t'imaginais dans d'autres êtres...
.
et tu n'étais nulle part,
sinon au bout des vers
et, en attendant de toi un peu de tendresse
ton nom a durcit parmi mes lèvres...
écoute, mon amour,
tu devrais m'avoir fait congé plus tôt
je ne veux pas que la souffrance durcit encore plus nos adieux...
je m'en irai doucement,
tu ne devras plus m'écouter souffrante
.
tant que je reste
je veux être seule, avec mes plaintes
sors maintenant, ne retourne plus
même si tu reconnais des cris au lieu des fantaisies
fais comme le heros et deviens sourd
et la vie nous accordera des bienvaillants souvenirs,
commes ceux des anciens jours de jadis
.
une rose pour toi,
adieu, chéri
.
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