Je pourrais te noyer d'amour, je peux même te sauver avec ce même amour, c'est notre jeu, à nous, mais il me semble que c'est trop tard pour flanchir l'océan, tandis que l'océan, lui-même, nous égare.
Des mots, ça nous prend la gorge, les mots. Pourtant, avec les mots je m'éfface lentement, je m'allume tendrement, tu te noyes lentement, puis tu pars en vol d'oiseau, et on ne peut plus sauver la vie.
Des mots, c'est pas la peau.
Si tu veux venir, avec la peau d'autrui, sais-toi que je suis celle que te fait ce tendre aveau.
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