Phèdre et Hippolyte,
Bérénice et Tito, ils sont d'autant qu'on les pense les racines,
les voiles du renoncement parmi les hommes,
par devoir, par culpabilité, par raison politique, par amour interdit.
Les dieux marquent d'une croix sur les amants sans avenir,
Déception et espoir, illusion et désillusion sont les termes du renoncement, et celui-ci n'est jamais entièrement consommé.
Dedans, la voix déchirée par le vent, dehors la plaie propre, sans coutures.
Ils aiment l'autre à l'intérieur, à l'infini et meurent sans vraiment s' abandonner, même s'ils sont la proie d'autrui.
Il y aura toujours le besoin du renoncement, mais personne ne peu nous êmpecher de devenir Phèdre ou Bérénice, Hippolyte, Tito, ou le héros individuel d'une petite, personnelle tragédie.
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